Le défi :
AECOM, l’une des plus grandes entreprises de conception au monde, a récemment relocalisé deux de ses bureaux pour n’en former qu’un seul. Avant le déménagement, l’intérieur du nouvel espace, qui était vacant depuis six ans, a dû être vidé. Au lieu d’envoyer les déchets de démolition dans une décharge, l’entreprise a voulu recycler autant que possible les matériaux mis au rebut.
La solution :
Dans le cadre de son processus de démolition, AECOM a décidé de participer au programme de recyclage de plafonds Armstrong. « Dès que nous avons appris qu’Armstrong proposait un programme de ce genre, nous avons su qu’il s’agissait d’une mesure écologique à prendre », déclare Valerie Morhaime Curtis, chef de projet pour AECOM.
Les panneaux de plafond sont généralement retirés d’un espace et empilés sur une palette, emballés sous film plastique pour être expédiés vers une usine Armstrong, ou récupérés par un partenaire local de recyclage Armstrong pour être regroupés.
Chez AECOM, un nouveau processus a été utilisé. Les plafonds ont été retirés et collectés dans des conteneurs en vrac par E.L. Harvey & Sons, un transformateur local de construction et de démolition (C&D) Armstrong, a regroupé les panneaux et les a traités dans son centre de recyclage pour les expédier à Armstrong.
Collaboration avec E.L. Harvey et l’entrepreneur général Tishman Construction, AECOM a recyclé plus de 90 000 pi ca de panneaux de plafond, ce qui a contribué à l’obtention du crédit LEED MR 2.1, Gestion des déchets de construction.
Même si c’était la première fois qu’elle recyclait des panneaux de plafond, Curtis déclare : « Par rapport à la palettisation, cette méthode est beaucoup plus rapide et plus facile pour l’entrepreneur en démolition. C’est donc la voie à suivre s’il y a un transformateur C&D Armstrong à proximité ».
Jim Formisano, chef de projet chez Tishman, est d’accord. « La méthode de collecte ne prend que la moitié du temps ou moins que celle de la palettisation, ce qui signifie également que le coût est bien moindre. » Il note également que moins d’équipements sont nécessaires. « Il n’y a pas besoin de palettes et d’emballages, et comme les mécaniciens peuvent travailler depuis le sol, il n’y a pas besoin d’échelles ou d’ascenseurs. »